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Transport

Vignette Crit’Air 1 : les véhicules roulant au coc100 sont éligibles 

Publié le 6 mai 2022

Par La rédaction
3 min de lecture
Le coc100 a déjà convaincu de nombreux acteurs du transport, grâce à sa composition "100 % colza français", sa réduction de 60 % des émissions de CO2, son lien direct avec la production agricole française, ou encore sa facilité d’usage. 
L’intégralité de la flotte Centre Ouest Céréales roule au coc100 avec un covering clair : ‘Biocarburant, je roule 100 % végétal’ / © Centre Ouest Céréales

06Le 16 avril 2022, l’arrêté officialisant l’éligibilité des véhicules roulant au B100 à la vignette Crit’Air 1 est paru au journal officiel, avec effet immédiat. Cosigné le 11 avril par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et par le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, cet arrêté vient modifier la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques en introduisant les camions roulant exclusivement au B100. 

Cette décision, dévoilée d’abord par Emmanuel Macron le 30 mars dernier dans le cadre du 76e congrès de la FNSEA, envoie un fort signal à notre filière de production du colza : « Nos clients disposant de véhicules homologués roulant exclusivement au coc100 pourront ainsi, grâce à la vignette Crit’Air 1, circuler dans les zones à faibles émissions. Cette mesure va permettre une utilisation plus large du coc100, qui réduit d’au moins 60 % les émissions de CO2 du champ au camion », se félicite Ulrich Housseau, directeur général de Centre Ouest Céréales. 

Les atouts du coc100, marque commerciale de B100 

Marque commerciale de B100, le coc100 est destiné aux flottes captives des professionnels du transport et des collectivités locales. « Il permet à ces professionnels de Centre Ouest Céréales de répondre aux objectifs de la loi de transition énergétique sur la croissance verte et satisfait aux exigences de l’arrêté ministériel du 29 mars 2018 », indique Thierry Barrois, directeur du pôle B100 chez Centre Ouest Céréales. 

Thierry Barrois cite la traçabilité du champ de colza jusqu’au camion, l’approvisionnement dédié et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci sans que cette énergie alternative ne coûte plus cher au transporteur que les énergies fossiles, et sans que cela ne change les habitudes des utilisateurs ! En effet, le coc100 ne nécessite pas de formation pour les chauffeurs et les mécaniciens. 

Le coc100 permet de réduire de 60 % les émissions de CO2 par rapport à l’usage de diesel, certification du Bureau Veritas à l’appui. Une étude a de plus démontré qu’en troquant le gazole pour le B100, les émissions de particules se réduisent de l’ordre de 80 %. 

Le coc100 est par définition biodégradable, non Atex et non classé ICPE. 

100% origine France, 100% propriété des agriculteurs 

Le coc100 est produit à partir d’huile de colza dont la culture est réalisée en France, principalement dans le Centre-Ouest. « Le coc100 bénéficie du circuit le plus court possible, précise Thierry Barrois. Nous sommes la seule filière française du champ au réservoir à appartenir aux agriculteurs eux-mêmes ». 

Au début des années 2000, ces 1700 agriculteurs décidaient de construire une usine pour triturer leurs oléagineux et ainsi produire des protéines végétales de qualité pour les filières d’alimentation animale locale. Leur objectif : réduire la dépendance de la France aux tourteaux de soja OGM importés d’Amérique. L’huile co-produite a ensuite été estérifiée sur ce site pour alimenter la filière biocarburants. 

Ce site agro-industriel est basé à Chalandray, dans la Vienne. Il transforme chaque année 250 000 tonnes d’oléagineux en 150 000 t de tourteaux, et 100 000 tonnes d’huile. 

Grâce à leur engagement précoce dans cette aventure, les agriculteurs se sont dotés d’un outil industriel qui leur permet de capter la valeur ajoutée et d’améliorer la rémunération de leurs cultures. 

Des clients répartis aux quatre coins de l’Hexagone 

Plus d’un an après son lancement commercial, le coc100 se répand sur le territoire français. Ses clients répartis aux quatre coins de l’Hexagone sont accompagnés par une équipe de commerciaux dirigée par Thierry Barrois depuis le siège de l’entreprise, à deux pas du Futuroscope : « Par notre taille, nous pouvons jouer la flexibilité : nous nous Centre Ouest Céréales adaptons aux demandes de nos clients et à leurs besoins, insiste le directeur. Pour la première année, l’objectif de commercialisation a été fixé à 6 000 m3. Ces volumes équivalent à faire rouler sur l’année 200 camions uniquement au coc100. » 

Un package commercial coc100 qui permet aux transporteurs de participer à la transition énergétique « sans surcoût » 

« Nous mettons en place gracieusement chez le transporteur une cuve connectée ainsi que le système de distribution et l’automate de gestion, explique Thierry Barrois. Nous effectuons les raccordements nécessaires. Nous participons également financièrement au rétrofit (l’adaptation du véhicule si nécessaire), et au surcoût d’entretien éventuels pour les véhicules sous contrat de maintenances. » 

Communiqué de presse de Centre Ouest Céréales.

 

 

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